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André Martel nait le 13 décembre 1893 à Toulon d'un père agent de police et d'une mère au foyer.

D'abord instituteur, puis professeur de lettres, il est aussi secrétaire des séances de l'Académie du Var. Il débute très tôt (1915) une carrière de poète-écrivain classique. En 1951, il fait paraître un opuscule poétique intitulé Le Paralloïdre des Corfes. C'est la première manifestation publique de la nouvelle langue qu'il vient d'inventer : le Paralloïdre.

A 60 ans, il abandonne Toulon, sa famille, et toute sa vie antérieure pour s'installer à Paris (Vincennes) où il passera le reste de son temps. Il devient secrétaire de Jean Dubuffet qui l'introduit dans les milieux littéraires, puis membre du collège de ‘Pataphysique. Il publie plusieurs ouvrages en paralloïdre dont les plus important sont La Djiginne du Théophélès, et le Mirivis des Naturgies en collaboration avec Jean Dubuffet puis Abstaral et Gorgomar, ainsi qu'un essai en français “La Fontaine n'est pas un imbécile.”(1967)

Il meurt à Cuers (Var) en 1976.